Centre d’ophtalmologie Ophtadix
Les pathologies traitées
Les ophtalmologistes du cabinet Ophtadix prennent en charge l’ensemble des maladies oculaires. Les actes médicaux et chirurgicaux sont assurés sur nos différents lieux d’exercices (Centre Ophtadix à la Mosaïque Santé, Plateau ophtalmologique à la Polyclinique de Blois).
Bilan visuel et correction optique
Cataracte
Pédiatrie
Rétine
Urgences
Le centre ophtalmique Ophtadix vous accueille pour une prise en charge des urgences ophtalmologiques.
Glaucome
Le glaucome chronique est une maladie dégénérative du nerf optique. En l’absence de prise en charge, c’est une maladie grave.
Bilan visuel et correction optique
Une altération de la vision peut avoir deux origines :
- Une maladie ou une anomalie des yeux : il faut recourir à des solutions médicales ou chirurgicales appropriées.
- Un défaut du système optique que constitue l’œil, qui n’est pas malade ou anormal par ailleurs: la solution est optique : il faut compenser le défaut par les lunettes ou des lentilles de contact. On peut aussi faire appel maintenant à la chirurgie réfractive au laser.
On comprend ainsi pourquoi un examen ophtalmologique est indispensable avant toute prescription de correction optique.
Les corrections optiques s’adressent donc aux défauts suivants (on parle de troubles de la réfraction ou d’amétropies) :
- La myopie
Elle est caractérisée par une mauvaise vision de loin, alors que la vue de près est bonne. Elle apparaît souvent dans l’enfance et a tendance à augmenter avec l’âge. - L’hypermétropie
La vision n’est nette qu’au prix d’un effort d’accommodation, qui diminue avec l’âge. La vision devient alors floue de loin comme de près. Cela peut entrainer de la fatigue visuelle ou des maux de tête ; parfois un strabisme. - L’astigmatisme
La vision n’est pas nette, quelle que soit la distance. L’astigmatisme peut être isolé ou associé à une myopie ou une hypermétropie. - La presbytie
Au-delà de 40 ans, la vision devient floue de près, car le pouvoir d’accommodation diminue.
Cataracte
La cataracte correspond à l’opacification du cristallin, la “lentille” de l’œil en rapport le plus souvent avec le vieillissement de l’oeil.
Les principaux signes cliniques liés au développement d’une cataracte sont une baisse d’acuité visuelle, le plus souvent progressive, une sensation de brouillard, une diminution de la vision des contrastes, un éblouissement à la lumière ou une vision double.
Quand la cataracte devient gênante, il faut envisager une intervention chirurgicale par phaco-émulsification associant l’ablation du cristallin et la mise en place d’un lentille intra-oculaire (ou implant).
Pédiatrie
L’amblyopie est une baisse de vision de l’un ou des deux yeux. Elle peut provoquer la perte définitive de la vision si elle diagnostiquée après l’âge de 6 ans ; car le traitement devient inefficace après cet âge en raison de la maturation visuelle qui est définitive.
Rétine
Après 55 ans, le vieillisement de la rétine centrale ou région maculaire peut se faire de manière anormale :
- aux stades initiaux, on parle de MLA (maculopathie liée à l’âge)
- aux stades évolués, on parle alors de DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge)
La dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est une affection extrêmement fréquente.
On considère qu’après 75 ans, environ un tiers de la population est atteinte de cette affection, à des stades plus ou moins avancés. Cette DMLA représente, dans les pays industrialisés, la première cause de cécité chez les personnes de plus de 50 ans. Elle peut conduire à un handicap visuel irréversible, d’où l’importance d’un dépistage précoce.
Il existe deux formes principales de DMLA :
- la forme “sèche” ou atrophique
- la forme “humide” ou néovasculaire, pour laquelle différents traitements sont disponibles, au premier rang desquels les injections intra-vitréennes
Devant toute apparition ou aggravation de déformations nettes et permanentes ou l’effacement partiel du quadrillage, vous devez consulter en urgence.
Les formes sont suspectées dès l’examen du fond d’œil mais bénéficient fortement de l’angiographie pour leur confirmation. L’angiographie permet en effet de visualiser les territoires qui manquent d’oxygène en périphérie de la rétine.
Lorsqu’une rétinopathie ischémique se développe, le traitement consiste en la réalisation d’un traitement laser sur l’ensemble de la périphérie de la rétine (photocoagulation pan-rétinienne).
Ce traitement peut viser à empêcher l’apparition de vaisseaux anormaux qui peuvent se développer dans la cavité vitréenne et entraîner des hémorragies ou un décollement de rétine. Dans d’autres cas, le but du traitement est de faire régresser des néo-vaisseaux déjà apparus.
Différents examens complémentaires sont nécessaires pour confirmer le diagnostic : angiographie et tomographie à cohérence optique ou OCT sont les examens les plus utiles. Ces examens peuvent également être utiles en cours de traitement pour apprécier l’efficacité des thérapeutiques.
Depuis ces dernières années, la maculopathie diabétique oedémateuse, a fortement bénéficié de l’apport des médicaments (anti-VEGF et corticoides). Ces médicaments sont injectés dans l’œil au moyen d’une injection intra vitréenne.
Selon la forme que vous présentez, il vous sera donc proposé soit des traitements laser, soit des traitements par injections intra vitréennes. Dans ce dernier cas, le médecin discutera avec vous des avantages et inconvénients respectifs des différentes molécules à disposition.
Les occlusions de veines rétiniennes peuvent concerner la veine centrale de l’œil ou l’une de ses branches.
L’origine exacte est inconnue. Cependant, dans les occlusions de branches veineuses, l’artério-sclérose et l’hypertension artérielle jouent un rôle dans la survenue de la maladie. Les occlusions se traduisent par une baisse d’acuité visuelle associée à un flou visuel.
Des examens complémentaires sont nécessaires : tomographie à cohérence optique ou OCT, angiographie à la fluorescéine. Ces examens permettent de préciser le type et la localisation de l’occlusion.
Habituellement les occlusions de veines rétiniennes vont nécessiter un bilan général à la recherche des facteurs de risque de l’artério sclérose (hypertension artérielle, cholestérol, diabète, syndrome d’apnée du sommeil).
Au niveau de l’œil, les occlusions peuvent entraîner une souffrance périphérique de la rétine avec manque l’oxygène (ischémie). Dans ces cas, le traitement consiste en une photocoagulation des territoires ischémiques pouvant aller jusqu’à la photocoagulation de l’ensemble de la rétine périphérique (photocoagulation pan-rétinienne).
L’autre conséquence de l’occlusion est la survenue d’un œdème de la macula. Ces oedèmes peuvent bénéficier de traitements laser mais les traitements plus récents font appel aux injections intra vitréennes de médicaments (anti-VEGF et corticoides).
Selon la forme que vous présentez, il vous sera donc proposé soit des traitements laser, soit des traitements par injections intra vitréennes. Dans ce dernier cas, le médecin discutera avec vous des avantages et inconvénients respectifs des différentes molécules à disposition.
Les traitements doivent être surveillés par la réalisation d’examen en particulier l’OCT, les rétinographies et parfois les angiographies à la fluorescéine.
Glaucome
Le glaucome chronique est une maladie dégénérative du nerf optique. En l’absence de prise en charge c’est une maladie grave, potentiellement cécitante. Le glaucome est totalement asymptomatique au début de son évolution d’où l’importance du dépistage systématique chez l’ophtalmologiste à partir de 45 ans, surtout en cas d’antécédents familiaux.
Le glaucome est dans la plupart des cas lié à une pression intra-oculaire trop élevée, mais il existe également d’autres facteurs de risque (antécédents familiaux, facteurs vasculaires).
Sans traitement, l’évolution va se faire par une perte progressive du champ visuel, au départ non perçue par le patient mais qui va s’aggraver inéluctablement.
Cette maladie nécessite donc une surveillance clinique et paraclinique régulière avec réalisation d’un examen clinique, d’un relevé du champ visuel et d’un OCT du nerf optique.
Les alternatives thérapeutiques se discutent au cas par cas entre collyres hypotonisants, lasers et chirurgie.